« Les Portes du Ciel » : visions du monde dans l’Égypte ancienne @ Musée du Louvre
Stèle funéraire de la dame Tapéret, Bois stuqué et peint.H. : 31 cm; La. : 29 cm; Pr. : 2,6 cm, Provenance incertaine, probablement région thébaine, 22e-25e dynastie, vers 850-690 av. J.-C. Paris, musée du Louvre, E 52-N 3663 © 2008 Musée du Louvre / Georges Poncet
Dans la langue des anciens Égyptiens, « Les Portes du Ciel » désignent les battants du naos, chapelle placée au coeur du temple qui renfermait la statue du dieu. Cela décrypte l'image qu'ils se faisaient du monde. Un voyage dans un univers complexe et magique. Cette exposition propose un voyage à travers ces mondes dont les portes du ciel marquent l’accès, le ciel étant tout à la fois l’espace sensible vu de la terre et la dimension abritant le divin. Composée d’environ trois cent cinquante objets qui couvrent une période de trois millénaires, allant de l’Ancien Empire à l’époque romaine, l’exposition s’attache à replacer des objets familiers dans leur contexte social, religieux et artistique. Elle montre ainsi la diversité et la souplesse d’adaptation aux mutations de cet art souvent qualifié de répétitif. Les oeuvres issues des collections du Louvre sont présentées conjointement à des objets provenant des grandes collections égyptologiques européennes. Le visiteur est ainsi amené à effectuer un cycle complet à travers les mondes égyptiens, un parcours que les Égyptiens ressentaient comme un segment d’éternité. Statue de Hénat présentant l’image réduite du temple de la déesse Neith à Saïs Grauwacke, H. = 79 ; La. =13cm ; pr. = 22,5 cm, Basse Epoque, fin de 26e dynastie, règne d’Amasis, 570-526 av. J.-C. Provenance probable, Sa el-Hagar (ancienne Saïs). Florence, Museo Archeologico Nazionale, inv n°1784. © Soprintendenz a archeologica per la Toscana – Firenze PARIS.- The Louvre presents today The Gates of Heaven - Visions of the World in Ancient Egypt, on view through June 29, 2009. In the ancient Egyptian language, “gates of heaven” referred to the doors on a sacred shrine holding the statue of a god. Opening these doors brought the divine world into contact with the human one, an act that enabled the Universe to perpetuate itself by renewing the process of creation. It also allowed humans to glimpse an image of an ineffable reality. Closing the doors was merely the prelude to another, future rebirth; in the meantime, the god returned to the shadowy Beyond, withdrawing his image from human sight. | |