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Eloge de l'Art par Alain Truong
7 mars 2009

Georges Dudognon (1922-2001), Boris Vian et Juliette Gréco au club Saint-Germain, prise de vue en 1949

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Georges Dudognon (1922-2001), Boris Vian et Juliette Gréco au club Saint-Germain, prise de vue en 1949, tirage en 1975 sur papier brillant, 24 x 18 cm. Estimation : 550/600 €.

De Saint-Germain-des-Prés à Saint-Tropez, Georges Dudognon a suivi, armé de son Rolleiflex, les tribulations d’une génération avide de liberté. Provenant de la collection familiale du photographe, les 118 clichés présentés à la vente feront défiler les plus grandes personnalités des années 1940 et 1950. Journaliste, ethnologue, tous les qualificatifs furent donnés à cet homme, qui débuta comme imprimeur dans la presse clandestine avant de choisir la photographie pour rendre compte de l’évolution du monde de l’après-guerre. C’est ainsi qu’âgé de 22 ans, il se retrouve à Saint-Germain-des-Prés, pour un reportage au coeur même du quartier où se vit plus qu’ailleurs la libération littéraire et musicale. Il y découvre des lieux de plaisir et de culture : le Tabou, le club Saint-Germain, les cafés Les Deux Magots ou Le Flore. Il rencontre aussi les "rats de cave" qui hantent ces endroits, les tout jeunes et bientôt célèbres Boris Vian, Juliette Gréco, Jacques Prévert, Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir, auxquels se mêlent jazzmen américains et acteurs. Son objectif suit ainsi les premiers pas de Juliette Gréco dans les coulisses de la Rose rouge en 1949 (750/800 €) ou encore Juliette au saut du lit à l’hôtel La Louisiane, dans un cliché vintage sur papier unique tiré en 1965 (1 600/1 800 €). On retrouve Sydney Bechet et Claude Luter au club du Vieux Colombier (900/950 €) ou encore Sartre, Vian et Beauvoir au café Procope en 1949 (1 600/1 800 €). Changement de décor dans les années cinquante. Le photographe et ses modèles quittent le monde de la nuit pour se précipiter sous le soleil de la Côte d’Azur. Vian, Eluard ou Sartre découvrent l’attrait de Saint-Tropez, tout comme les membres de la plus jeune génération, Alain Delon en 1957 (350/400 €) ou encore l’égérie de Roger Vadim, la sulfureuse Brigitte Bardot – surprise en 1958 par notre artiste en pleine séance d’essayage chez le couturier Jacques Esterel (900/950 €). Les années soixante auront également leur lot de stars, attirées par les paillettes du Festival de Cannes, mais aussi celles de la nouvelle vague... Parus dans Paris-Match ou Samedi soir, ces clichés élèveront Georges Dudognon au rang des photographes humanistes, aux côtés des Doisneau et Ronis, lors de la fameuse exposition de 2006 à la BnF. Une consécration à la hauteur de ses "protégés".

Rennes, dimanche 8 mars. Bretagne Enchères SVV.

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Commentaires
P
george telement bizar de le revoir oui le revoir car george etait mon voisin en savoie je svaait quil eteait photographe mais pas aussi connu que sa j'etait petite quand mon pere ma annoncer que george etait mort c'etai non seulement mon voisin mais jalait cher lui tout les jours pour lui dire bonjour jouer de l'harmonica (il adorai en jouer) et pour manger les legume pas mure de son jardin lol il me manque bisou george de toute la famille
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