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Eloge de l'Art par Alain Truong
18 juin 2010

Jacques Monory, "Evasion" @ Forteresse de Salses, Salses-le-Château

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Jacques Monory, Meurtre n°20/2, 1968. Huile sur toile. Collection de l’artiste, © Jacques Monory.

Dans le grand corps de logis de la forteresse sont présentés les plus importants tableaux de la série des Meurtres de 1968, jamais encore réunis.

Un dernier tableau peint en 2010 pour l'occasion, La Forteresse, achève cette histoire sur une dernière fuite.

En parallèle sont présentés en video cinq films réalisés par Jacques Monory. Comme ses peintures, ces derniers sont des autobiographies criminelles mentales et sentimentales entre réalisme et rêve.

Variations de rythmes, ils sont rapides et violents. Ils communiquent par la sensation. Tournés en 16 mm, en vidéo ou incorporant des images fixes, ils témoignent de la vitalité poétique d'un artiste contemporain dans notre société meurtrière.

Flashs de cinéma revisités par un peintre né du cinéma.

Jacques Monory est né à Paris en 1924. Il vit et travaille à Cachan (Val-de-Marne). Il participa en 1964 à l'exposition "Mythologies quotidiennes" au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, et en 1965 à La figuration narrative dans l'art contemporain, galerie Creuze. Il connaît dès lors un succès national et international (Allemagne, Suisse, Suède, Espagne, Italie, Etats-Unis, Cuba, Chine, Japon, etc.).

Son exposition personnelle "Détour" a marqué en 2005 l'inauguration du Mac-Val, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne à Vitry-sur-Seine, et il a participé en 2008 aux Galeries nationales du Grand-Palais, Paris, puis à l'IVAM à Valence (Espagne) à l'exposition "Figuration Narrative Paris 1960-1972", puis en 2010 à l'inauguration de la Fondation Stämpfli à Sitges en Catalogne du sud.

"La peinture, telle que Monory nous la donne à penser, est elle-même la grande fugue, suite ininterrompue d'éclats ou de rushes emboutis, film d'une évasion peut-être impossible mais sans fin relancée où chaque tableau surfe sur celui qui le précède, l'enchaînement des images puis des séquences produisant une sorte d'hyper film au montage accéléré." Jean-Christophe Bailly, 2010 (extrait du catalogue).

26 juin-05 sept. 2010. Vernissage le 26 juin 2010

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