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Eloge de l'Art par Alain Truong
14 septembre 2010

Galerie Christian Deydier @ XXVe Biennale des Antiquaires. Grand Palais

Biennale_CDeydier_Muchalinda

Bouddha paré assis sur le Naga Muchalinda. Bronze de patine verte à traces de dorure. Cambodge, Art Khmer, Ecole d’Angkor Vat, 11ème siècle. Hauteur : 65 cm © Galerie Christian Deydier

Exceptionnelle statue de Bouddha en méditation, les mains en Dhyana mudra (geste de la méditation), assis dans la position du lotus sur un siège élevé composé des anneaux du Naga Muchalinda . Enroulé trois fois sur lui-même, le roi des serpents Naga se dresse pour former à l’aide des capuchons déployés de ses sept têtes, une mandorle destinée à protéger le Boudha éveillé des intempéries.intempéries. Un bouton de lotus est posé dans la paume de la main droite du Boudha, elle-même reposant sur la paume de la main gauche. Le Boudha est richement paré, tel un roi, de bracelets aux chevilles, aux bras et aux poignets. Un important collier orne sa poitrine et de longues boucles d’oreilles tombant jusqu’aux épaules parent ses oreilles. Il porte une importante couronne sur le haut de sa tête, entourant l’usnisa, la protubérance crânienne caractéristique du Boudha.

Notes: Les Naga sont considérés comme des protecteurs du monde, du Boudha et de la Loi Boudhique. Dans la tradition, le Naga Muchalinda aurait abrité le Boudha  méditant lors d’une grande inondation, ou d’une pluie torrentielle.

Provenance : Ancienne collection française, cadeau du professeur Foucher vers 1948-1950.

Pièces similaires : Une pièce similaire est conservée dans la collection de Mr et Mme John Rockefeller III, elle est publiée dans Musée Cernuschi,  Trésors des Arts Asiatiques, Paris, 2000, p.65, n°34.Trésors des Arts Asiatiques, Paris, 2000, p.65, n°34.

Un autre Boudha similaire est conservée au Musée de Dallas.

Après trois années d’activité en tant qu’expert en France, Christian Deydier s’installe à Londres en 1983, dans le but de devenir antiquaire spécialisé dans l’archéologie chinoise. Après deux expositions thématiques, en 1985 et 1986, à l’hôtel Holliday Inn de Londres, Christian Deydier ouvre sa première galerie, Oriental Bronzes Ltd en 1996, sur Mount street, à Londres. En 1997, une succursale est ouverte à Paris, rue du Bac, qui porte, depuis le printemps 2007, le nom de son fondateur, Christian Deydier.
Christian Deydier est un sinologue mondialement reconnu. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de références sur les Jiaguwen (inscriptions oraculaires sur os et écailles de tortues), les bronzes archaïques et l’orfèvrerie. Dans le vaste domaine qu’est l’archéologie chinoise, la galerie s’est principalement spécialisée dans les bronzes de la dynastie Shang (XVIe -XIIe siècle avant JC) et dans l’orfèvrerie, domaine relativement peu connu du grand public. Mais les autres domaines de l’art chinois ne sont pas pour autant négligés. Ainsi, les vases rituels en bronze, y côtoient de délicates fibules de l’époque des Royaumes combattants (403 – 222 avant JC), des bijoux et de la vaisselle d’apparât en or ou en argent doré, des dynasties Tang (début 7e – début 10e siècle) et Liao (10e siècle). Des terres cuites des dynasties Han, Wei et Tang et d’exceptionnelles sculptures des dynasties du Nord (Ve -VIe siècles) et de la dynastieTang (VIIe -Xe siècles) y sont également présentées.
Christian Deydier s’éloigne parfois de l’archéologie, en présentant des porcelaines bleu-blanc d’époque Yongle (1403 -1425) ou Chenghua (1465 -1488), les seuls critères guidant ses choix étant une qualité exceptionnelle et une grande rareté de l’objet.
Chercheur avant d’être marchand, Christian Deydier traque sans relâche grâce à son oeil mondialement reconnu des pièces fabuleuses, qu’il présente lors d’expositions thématiques, dans la galerie ou lors de grands salons internationaux, tels que Grosvenor House Antiques Fair, ou la Biennale des Antiquaires de Paris.
Des pièces exceptionnelles ont forgé le sérieux et la renommée de la galerie. Citons, entre autres, le magnifique candélabre en bronze représentant un xian (personnage mi-humain, mi-esprit, vêtu d’un habit de plumes, servant de lien entre le monde des vivants et celui des morts) agenouillé datant des IIe-IIe siècles avant JC (Biennale des Antiquaires 1994), le rarissime cheval en bronze attelé à son char, d’époque Han, (Biennale des Antiquaires 2000), ou encore l’exceptionnel ensemble d’animaux en bronze niellé d’époque Royaumes Combattants (Ve-IIIe siècle avant JC) lors de la Biennale des Antiquaires 2006.
Lors des trois dernières Biennales, Christian Deydier a présenté deux exceptionnels ensembles d’orfèvrerie : de somptueux bijoux et masques funéraires en or datant de la dynastie Liao (10e siècle), des céramiques blanches au décor de feuilles d’or ajourées de la tribu nomade des Qidan, et sept rarissimes animaux (dragon, tigres, léopards et chimères) en bronze niellé d’or et d’argent et incrustés de pierres semi-précieuses, datant de l’époque Royaumes Combattants (Ve -IIIe siècle avant JC).
Ces expositions ont marqué les esprits par la qualité, la somptuosité et le raffinement extrême de la Chine ancienne, ainsi que par le caractère rigoureux de Christian Deydier dans le choix de ses objets. 

Après trois années d’activité en tant qu’expert en France, Christian Deydier s’installe à Londres en 1983, dans le but de devenir antiquaire spécialisé dans l’archéologie chinoise. Après deux expositions thématiques, en 1985 et 1986, à l’hôtel Holliday Inn de Londres, Christian Deydier ouvre sa première galerie, Oriental Bronzes Ltd en 1996, sur Mount street, à Londres. En 1997, une succursale est ouverte à Paris, rue du Bac, qui porte, depuis le printemps 2007, le nom de son fondateur, Christian Deydier.
Christian Deydier est un sinologue mondialement reconnu. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de références sur les Jiaguwen (inscriptions oraculaires sur os et écailles de tortues), les bronzes archaïques et l’orfèvrerie. Dans le vaste domaine qu’est l’archéologie chinoise, la galerie s’est principalement spécialisée dans les bronzes de la dynastie Shang (XVIe -XIIe siècle avant JC) et dans l’orfèvrerie, domaine relativement peu connu du grand public. Mais les autres domaines de l’art chinois ne sont pas pour autant négligés. Ainsi, les vases rituels en bronze, y côtoient de délicates fibules de l’époque des Royaumes combattants (403 – 222 avant JC), des bijoux et de la vaisselle d’apparât en or ou en argent doré, des dynasties Tang (début 7e – début 10e siècle) et Liao (10e siècle). Des terres cuites des dynasties Han, Wei et Tang et d’exceptionnelles sculptures des dynasties du Nord (Ve -VIe siècles) et de la dynastieTang (VIIe -Xe siècles) y sont également présentées.
Christian Deydier s’éloigne parfois de l’archéologie, en présentant des porcelaines bleu-blanc d’époque Yongle (1403 -1425) ou Chenghua (1465 -1488), les seuls critères guidant ses choix étant une qualité exceptionnelle et une grande rareté de l’objet.
Chercheur avant d’être marchand, Christian Deydier traque sans relâche grâce à son oeil mondialement reconnu des pièces fabuleuses, qu’il présente lors d’expositions thématiques, dans la galerie ou lors de grands salons internationaux, tels que Grosvenor House Antiques Fair, ou la Biennale des Antiquaires de Paris.
Des pièces exceptionnelles ont forgé le sérieux et la renommée de la galerie. Citons, entre autres, le magnifique candélabre en bronze représentant un xian (personnage mi-humain, mi-esprit, vêtu d’un habit de plumes, servant de lien entre le monde des vivants et celui des morts) agenouillé datant des IIe-IIe siècles avant JC (Biennale des Antiquaires 1994), le rarissime cheval en bronze attelé à son char, d’époque Han, (Biennale des Antiquaires 2000), ou encore l’exceptionnel ensemble d’animaux en bronze niellé d’époque Royaumes Combattants (Ve-IIIe siècle avant JC) lors de la Biennale des Antiquaires 2006.
Lors des trois dernières Biennales, Christian Deydier a présenté deux exceptionnels ensembles d’orfèvrerie : de somptueux bijoux et masques funéraires en or datant de la dynastie Liao (10e siècle), des céramiques blanches au décor de feuilles d’or ajourées de la tribu nomade des Qidan, et sept rarissimes animaux (dragon, tigres, léopards et chimères) en bronze niellé d’or et d’argent et incrustés de pierres semi-précieuses, datant de l’époque Royaumes Combattants (Ve -IIIe siècle avant JC).
Ces expositions ont marqué les esprits par la qualité, la somptuosité et le raffinement extrême de la Chine ancienne, ainsi que par le caractère rigoureux de Christian Deydier dans le choix de ses objets. 

Monsieur Christian DEYDIER. GALERIE CHRISTIAN DEYDIER - Stand P14. XXVe Biennale des Antiquaires. Grand Palais, 15-22 septembre 2010 - galerie@deydier.com - www.deydier.com

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