La plus importante tiare en émeraudes et en diamants mise aux enchères depuis pius de 30 ans et Un superbe diamant rose

27 avril 2011

La plus importante tiare en émeraudes et en diamants mise aux enchères depuis pius de 30 ans et Un superbe diamant rose

Magnifique tiare en émeraudes et diamants d’une extrême rareté, env. 1900. Ayant appartenu à la Collection de la Princesse Katharina Henckel von Donnersmarck/ Est. CHF 4,6-9,2 millions/$5-10 millions. Photo Sotheby's

Le 17 mai 2011, six mois après la vente record de Sotheby’s Genève qui totalisa 105 millions de dollars et fut marquée par la vente du « Graff Pink » pour 46 millions de dollars — le prix le plus haut jamais atteint pour un diamant et tout bijou dans l’histoire des enchères, Sotheby’s Genève mettra en vente la plus importante tiare en émeraudes et diamants mise sur le marché depuis plus de 30 ans et un superbe diamant rose. La sélection comprendra également des bijoux de provenance aristocratique, un ensemble exceptionnel de diamants blancs et de pierres de couleur ainsi que des bijoux d’époque et des créations signées des plus grands joailliers.

Pour David Bennett, Président du Département de Haute Joaillerie de Sotheby’s pour l’Europe et le Moyen- Orient; “Peu de bijoux évoquent la splendeur et le faste de la Belle Epoque avec autant de force que la tiare que nous mettons en vente en mai. Il n’est pas difficile d’imaginer l’admiration que devait susciter à chacune de ses apparitions la Princesse Katharina, auréolée de ces somptueuses émeraudes en goutte. Il s‘agit probablement du joyau le plus somptueux que nous ayons présenté depuis plus de trente années. J’ai eu le souffle coupé la première fois que je l’ai vu et l’épreuve du temps n’a en rien affaibli sa beauté ».

BIJOUX DE PROVENANCE ARISTOCRATIQUE

Les bijoux de provenance aristocratique sont des fragments d’histoire, des vestiges renfermant la magnificence des cours européennes des XVlllème et XlXème siècles et le faste de l’aristocratie du XXème siècle. Alliant une signification historique majeure à un savoir-faire, des matériaux et des pierres d’une extrême qualité, ces pièces sont de plus en plus recherchées,

Magnifique tiare en émeraudes et diamants d’une extrême rareté (détail), env. 1900. Ayant appartenu à la Collection de la Princesse Katharina Henckel von Donnersmarck/ Est. CHF 4,6-9,2 millions/$5-10 millions. Photo Sotheby's

Sotheby’s cultive une longue tradition de ventes de bijoux de provenance aristocratique. Pour la cinquième édition de ses ventes dédiées à des « bijoux nobles », Sotheby’s Genève présente une magnifique tiare en émeraudes et en diamants. Cette pièce extrêmement rare est la plus importante mise sur le marché depuis plus de 30 ans (illustrée ci-dessus). Estimé à CHF 4,6-9,2 millions ($5-10 millions), ce diadème est composé de onze émeraudes colombiennes en goutte représentant un total de plus de 500 carats. Au XVlllème siècle, il est fort probable que ces émeraudes aient orné le cou d’un Maharadja. La tradition veut que ces pierres aient ensuite fait partie de la collection personnelle de l’impératrice Eugénie.

Princesse Katharina Henckel von Donnersmarck. Photo Sotheby's

Commissionnée vers 1900 par le Comte Guido von Henckel, Premier Prince von Donnersmarck pour sa seconde épouse. la Princesse Katharina (illustrée à gauche), cette superbe tiare a probablement été créée par le célèbre joaillier Chaumet. A l’apogée de la Belle Epoque. l’étiquette des cours européennes imposait le port de bijoux, symbole du rang et objet de distinction sociale. Les plus belles pierres étaient réservées aux tiares, de rigueur en présence de la royauté — lors de visites d’Etat, de réceptions diplomatiques mais aussi lors de galas et à l’opéra.

Née à Saint-Pétersbourg, Katharina “Rina” Slepzow (1862-1929) épousa le Comte Guido von Henckel (183OE1916) en 1887. Fait Prince par l’Empereur Guillaume Il en 1901, Guido Henckei von Donnersmarck était à la tête d’un empire financier, reposant notamment sur d’immenses domaines en Silésie et le développement de l’industrie minière dans la région. Fin stratège, il participa également è la signature du traité de paix Franco-prusse de 1871 aux côtés de Bismarck. Avec sa première épouse. la courtisane connue sous le nom de La Païva (1819-1884), le Comte Fit bâtir un palais è Neudeck, à la frontière russe. Inspiré de Versailles, Neudeck accueillera les plus grands noms de l’Europe du début du XXème siècle, lors des réceptions organisées par la Princesse Kathariria.

Bien que fort différentes, les deux épouses de Guido Henckel von Donnersmarck partageaient une même passion pour la haute joaillerie. Au cours de leur mariage, La Païva et la Princesse Katharina acquirent ainsi de magnifiques joyaux et des pierres précieuses dont la richesse et la beauté rivalisaient avec les collections de nombreux monarques européens.

L’Excelentrsima Sra. Condesa vda. de Romanones.

Au coeur de la section consacrée aux bijoux de provenance aristocratique figure également la Collection de l’Excelentrsima Sra. Condesa vda. de Romanones. Grande dEspagne. agent secret, la Comtesse de Romanones a mené une vie fascinante, tissée d’aventures, de mystères et de faste qui ont inspiré de nombreuses pages de ses romans è succès.

Née à Pearl River dans l’état de New York, Marie AIme Griffith Dexter a servi comme agent OSS au service des alliés è Madrid pendant la Seconde guerre mondiale, avant d’épouser en 1947 Don Luis de Figueroa y Perez de Guzmn el Bueno, Comte de Quintanilla.

Hôtesse réputée, la Comtesse de Romanones comptait parmi ses amis et les habitués de ses luxueuses réceptions des chefs d’Etat, des membres de l’aristocratie européenne et des figures majeures de Hollywood.

Demi-parure en émeraudes et diamants des années 1960 de l’Excelentrsima Sra. Condesa vda. de Romanones. Est. CHF 100.000-150.000/ $103.000-147.000.

Collier/broche en rubis et diamants des années 1970 de l’Excelentrsima Sra. Condesa vda. de Romanones. Est CHF 80.000-150.000/ $81.500-147.000.

L’élégance de la Comtesse de Romanones transparaît dans une demi-parure en émeraudes et diamants des années 1960 (est. CHF 100.000-150.000/ $103.000-147.000,, un collier/broche en rubis et diamants des années 1970 (est. CHF 80.000-150.000/ $81.500-147.000) et une paire de boucles d’oreilles en rubis et diamants des années 1950 (est. CHF 14.000— 18.000/ $15.000-20.000) (tous deux illustrés ci-dessus).

Bracelet/montre "Cadenas" en diamants. Est. CHF 46.000-63.000/ $49.900-6850

Témoin de l’amitié qui liait la Comtesse au Duc et è la Duchesse de Windsor, un bracelet/montre "Cadenas" en diamants, cadeau de la Duchesse è la Comtesse sera mise en vente avec une estimation de CHF 46.000-63.000/ $49.900-6850 (illustré ci-dessus). Datant d’environ 1936, cette très belle pièce signée Van Cleef & Arpels fut achetée la même année par Wallis Simpson. Faisant apparaître en filigrane les prémices d’une des plus belles histoires d’amour du XXème siècle, le dos de la montre est gravé d’une dédicace du Duc de Windsor, alors encore Edouard VIII: ‘For their 3 anniversary, 12.III.36, and our Tub, 7 7.III.36”.

Suite au succès de la vente d’un ensemble de 20 bijoux et objets précieux ayant appartenu à la Collection de la Duchesse de Windsor, à Londres en novembre 2010, la vente de mai offrira de nouvelles pièces jouissant de cette illustre provenance.

Le Duc et la Duchesse de Windsor. Photo Sotheby's

Vendue une première fois lors de la légendaire vente des « Bijoux de la Duchesse de Windsor» à Genève en 1987 (demeurant à ce jour un record mondial pour une collection de bijoux privée vendue aux enchères4), une paire de boucles d’oreilles en saphirs et diamants, créées par Cartier vers 1950 revient sur le marché avec une estimation de CHE 37.000-55.000/ $40.000-60.000 (illustrée ci-dessous).

Paire de boucles d’oreilles en saphirs et diamants, Cartier, vers 1950. Est. CHE 37.000-55.000/ $40.000-60.000. Photo Sotheby's

Autre pièce signée Cartier, l’un des joailliers favoris des Windsor, une broche en ivoire, saphirs et diamants datant d’environ 1960 Fut offerte par la Duchesse à Oonagh Shanley Tffolo, une infirmière irlandaise choisie pour prendre soin du Duc lors des dernières heures de sa vie. Représentant un oeillet, la fleur préférée du Duc, cette broche est estimée à CHF 12.000-18.000/ $13.000-20.000 (illustrée ci-dessous).

Broche en ivoire, saphirs et diamants, circa 1960. Est. CHF 12.000-18.000/ $13.000-20.000. Photo Sotheby's

La section consacrée aux bijoux de provenance aristocratique comprendra également de très belles pièces de joaillerie du XlXème siècle, notamment un bracelet et un pendant en grenats, émail et diamants ayant appartenu à Madame Moitessier, née Marie-Clotildelnès de Foucauld (1821-1897).

Bracelet et un pendant en grenats, émail et diamants. Photo Sotheby's

Madame Moitessier. Photo Sotheby's

Comparée à Junon par Théophile Gautier, Madame Moitessier fut immortalisée portant le bracelet de la vente dans une toile d’lngres achevée en 1856 et aujourd’hui dans la collection de la National Gallery de Londres (illustration à droite). Ingres aurait, dans un premier temps, refusé de réaliser ce portrait, trop éloigné des figures historiques qu’il avait coutume de peindre. On raconte qu’il aurait cependant changé d’avis à la vue de « la terrible et belle tête » de Madame Moitessier. Datant de la moitié du XlXème siècle, ce bracelet et ce pendant caractéristiques du style romantique sont estimés à CHF 26.000-38.000/ $28.000- 41.000 (illustrés ci dessus).

Splendide pendant en rubis et diamants, circa 1850.Est. CHF 50.000-80.000/ $55.000-85.000. Photo Sotheby's

Le naturalisme Florissant dans la production joaillière au cours de la première moitié du XlXème siècle est représenté par un splendide pendant en rubis et diamants. Estimé à CHF 50.000-80.000/ $55.000-85.000 et illustré ci-dessus, cet ornement de corsage des années 1850 provient de la collection d’une famille aristocratique européenne.

Rivière de diamants. Fin du XlXème siècle. Est. CHF 300.000- 500.000/ $326.000-545.000. Photo Sotheby's

Ayant la même provenance, une rivière de diamants datant de la fin du XlXème siècle est composée d’une série de 38 diamants, dont le plus important pèse 10,10 carats. Ce superbe exemple du style Fin de siècle arrive sur le marché avec une estimation de CHF 300.000- 500.000/ $326.000-545.000 (illustré ci-dessus).

HAUTE JOAILLERIE

La section dédiée à la haute joaillerie est menée par un ensemble de diamants et de gemmes de couleur dont la pièce phare est un superbe diamant rose pesant 10.99 carats (illustré ci-dessous).

Superbe diamant rose pesant 10.99 carats. Est. CHF 8,3-14,8 millions ($9-16 millions). Photo Sotheby's

Depuis leur découverte, il y a plusieurs siècles en Inde, les diamants roses n’ont cessé de fasciner. Leur rareté et leur beauté exceptionnelles en Font par ailleurs des pièces très prisées des collectionneurs et des professionnels. Ce superbe diamant, monté en bague, a été certiFié de couleur naturelle « fancy intense pink » et de pureté VS1 par le Gemological institute of America (GIA). li s’agit par ailleurs d’un diamant de type lia, une catégorie très recherchée ne représentant que 2% des diamants répertoriés dans le monde. Les pierres appartenant è cette catégorie représentent les cristaux de diamants les plus chimiquement purs et possèdent souvent une extraordinaire transparence optique. La beauté et la rareté de cette superbe pierre tiennent par ailleurs à sa Forme et à sa taille émeraude classique. un style de coupe normalement associé aux diamants blancs et Fort recherché pour des diamants de couleur, notamment roses et bleus. Estimé à CHF 8,3-14,8 millions ($9-16 millions), ce diamant provient d’une collection privée et n’est pas apparu sur le marché depuis plus de 30 ans.

Diamants blancs

Graff. Bague diamant de forme coussin, taille brillant, « internally flawless » pesant 16,53 carats. Est. CHF 1.380.000-2.300.000/ $1.500.00OE2.500.000 & M. Gerard. Bague diamant taille marquise de 15.76 carats. Est. CHF 830.000-1.500.000/ $900.000-1.600.000. Photo Sotheby's

La vente comprend d’autre part une sélection de diamants blancs de couleur D, la couleur la plus parfaite pour un diamant blanc. Parmi ces derniers Figurent des pièces signées par de grandes maisons: une très belle bague Graff, sertie d’un diamant de forme coussin, taille brillant, « internally flawless » pesant 16,53 carats (est. CHF 1.380.000-2.300.000/ $1.500.00OE2.500.000, illustré ci-dessus à gauche) et une bague signée M. Gerard. ornée d'un diamant taille marquise de 15.76 carats (est. CHF 830.000-1.500.000/ $900.000-1.600.000, illustré ci-dessus à droite).

Diamant en forme de coeur non- monté de 16.99 carats. Est. CHE 920.000-1.380.000/ $1.000.000-1.000.000 & Paire de boucles d’oreilles en spinelles et en diamants. Est. CHE 1.105.000-1,655,000/ $1.200.000-1.800.000. Photo Sotheby's

Cet ensemble est complété par un impressionnant diamant en forme de coeur non- monté et pesant 16.99 carats (Est. CHE 920.000-1.380.000/ $1.000.000-1.000.000, illustré ci-dessus à gauche) et une paire de boucles d’oreilles en spinelles et en diamants, auxquelles sont suspendus deux diamants taille poire pesant respectivement 7,27 et 8,78 carats (CHE 1.105.000-1,655,000/ $1.200.000-1.800.000, illustrée ci-dessus à droite).

Gemmes de couleurs

Paire de boucles d’oreilles en saphirs et diamants. Est. CHF 185.000-370.000/ $200.000- 400.000 & Broche en saphirs et diamants en forme de fleur.. Est. CHE 18 5.000-370.000/ $200.000400.000. Photo Sotheby's

L’offre de pierres précieuses de couleur est menée par une importante sélection de saphirs du Cachemire. Considérées comme les plus beaux saphirs au monde, connus pour leur couleur d’un bleu intense, ces pierres furent découvertes dans les années 1880 suite à un tremblement de terre. L’épuisement des mines du Cachemire au bout de huit ans d’exploitation explique l’extrême rareté de ces gemmes. De très beaux exemples de saphirs du Cachemire sont illustrés par une bague en saphir et diamants, sertie d’un saphir de taille rectangulaire à pans coupés pesant 8,74 carats et datant d’environ 1930 (est. CHF 230.000-315.000/ $250.000-340.000); une broche en saphirs et diamants en forme de fleur (est. CHE 18 5.000-370.000/ $200.000400.000. illustréeci-dessus à droite), et par une paire de boucles d’oreilles en saphirs et diamants, auxquelles sont suspendus deux saphirs taille coussin pesant respectivement 7,30 et 7,07 carats (CHF 185.000-370.000/ $200.000- 400.000, illustrée ci-dessus à gauche).

Prodigieux rubis taille coussin de 30,20 carats. Est. CHF 1.850.000-3.650.000/ $2.000.000- 4.000.000. Photo Sotheby's

A cela s’ajoute deux impressionnants rubis birmans: le premier. un prodigieux rubis taille coussin de 30,20 carats, monté en bague est estimé à CHF 1.850.000-3.650.000/ $2.000.000- 4.000.000 (illustré ci-dessus), tandis que le second — un rubis ovale de 29,40 carats monté en bague par Cartier — sera offert avec une estimation de CHF 920.000-1.850.000/ $1.000.000- 2.000.000.

Superbe bague en émeraude et diamants. Est. CHE 460.000-735.000/ $500.000-800.000. Photo Sotheby's

Découvertes au XVlème siècle, les émeraudes colombiennes possèdent un vert d’une grande intensité, comme le montre une superbe bague en émeraude et diamants, ornée d’une émeraude colombienne de taille rectangulaire à pans coupés et pesant 12,03 carats (est. CHE 460.000-735.000/ $500.000”800.000, illustrée ci-dessus). « Les émeraudes naturelles de Colombie de cette taille et de cette qualité sont d’une grande rareté », selon le laboratoire SSEF qui a décrit cette pierre comme « un trésor réellement exceptionnel ».

Bijoux d’époque et créations des plus grands joailliers

Sautoir/broche en pierres précieuses et en diamants. Est. CHF 65.000-90,000/ $70.000-100.000. Photo Sotheby's

Les bijoux d’époque et des créations des plus grands joailliers sont à l’honneur avec 50 pièces signées Cartier. 39 Van Cleef & Arpels et 35 Bulgari. Sont également représentés Boucheron, Buccellati, Caldwell, Chanel, Chaumet, Chopard, Dali, Graff, Gibelin, Harry Winston, Hemmerlé, JAR, Lalique, M. Gérard, Marina B, Mauboussin, Michele della Valle, René Boivin, Alexandre Reza, TiFfany & Co.. Schiumberger et Webb.

Les bijoux d’époque tiennent le haut du pavé avec de très beaux exemples de pièces Art déco. Illustrant à la perfection le style géométrique des années 1920. un sautoir/broche en pierres précieuses et en diamants (illustré ci-dessus) est mis en vente avec une estimation de CHF 65.000-90,000/ $70.000-100.000. Les sautoirs sont certainement les bijoux les plus emblématiques des Années folles. Ils se composaient souvent de plusieurs pièces de joaillerie pouvant être portées ensemble ou séparément. Cest le cas de ce sautoir se déclinant en collier et en broche.

Boucheron. Bracelet bandeau Floraux en diamants, 1825. Est. CHF 110.000—165.000/ $120.000-180.000. Photo Sotheby's

Autre bijou en vogue dans les années 1920, le bracelet bandeau est illustré par une sublime création en diamants de Boucheron datant d’environ 1925, l’année de l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris qui consacra l’Art Nouveau, Caractéristique du style novateur de Boucheron, cette pièce ciselée de motifs Floraux est digne d’une collection de musée (est. CHF 110.000—165.000/ $120.000-180.000, illustrée ci-dessus).

Bulgari. Splendide parure en saphirs, rubis et diamants. Est. CHF 150.000-180.000/ $165.000-195000.. Photo Sotheby's

Transcendant le temps, l’incontournable créativité de Bulgari apparaît dans une splendide parure en saphirs, rubis et diamants (est. CHF 150.000-180.000/ $165.000-195000, illustrée ci-dessus), tandis que l’extraordinaire Finesse des créations de Van Cleef & Arpels est mise en valeur par une paire de boucles d’oreilles en diamants, ornées au centre de diamants jaunes « fancy intense yellow » carrés, taille brillant pesant respectivement 5,51 et 5,87 carats (est. CHF 130.000-165.000/ $140.000-180.000, illustré ci-dessous) ainsi que par une broche en diamants des années 1950 (est. CHF 38.000-52.000/ $42.000-56.000.

Van Cleef & Arpels. Paire de boucles d’oreilles en diamants, ornées au centre de diamants jaunes « fancy intense yellow » carrés, taille brillant. Est. CHF 130.000-165.000/ $140.000-180.000. Photo Sotheby's

Autre grande signature de la sélection, JAR est reconnu mondialement comme l’un des plus talentueux joailliers de sa génération. Né à New York, Joel Arthur Rosenthal fonde la maison JAR à Paris en 1977 avec le Suisse Pierre Jeannet. S’inspirant de la sculpture. JAR a érigé la haute joaillerie en art, comme le montre une époustouflante paire de boucles d’oreilles en pierres précieuses et diamants (est. 95.000- 185.000/ $100.000-200.000, illustrée ci-dessous).

JAR. Epoustouflante paire de boucles d’oreilles en pierres précieuses et diamant. Est. 95.000- 185.000/ $100.000-200.000. Photo Sotheby's

L’esthétique innovante et l’incroyable réalisation des pièces uniques de JAR apparaissent également dans une collection privée comprenant une bague en diamants, sertie d’un diamant taille marquise de teinte rose (est. CHF 95.000- 140.000/ $100.000-150.000), un bracelet en diamants (est. CHF 48.000-85.000/ $50.000-90.000. illustréci-dessous) et une bague en diamants (est. CHE 9.500-14.500/ $10.000-15.000).